Bien que les micro-credentials et les open badges prennent de plus en plus de place dans les grandes entreprises, leur usage reste encore un peu flou pour une partie des services formation. À quoi servent-ils ? Quelles valeurs ont-ils ? Est-ce compliqué de les mettre en œuvre ? Le B.a.BA des micro-credentials et des open badges, en 2 minutes chrono…
À quoi servent les Micro-Credentials et Open Badges ?
Les micro-credentials et les open badges sont avant tout des preuves de compétences validées. En français : micro-certifications. Il s’agit donc d’un fichier numérique qui se présente sous la forme d’un diplôme, d’un certificat ou d’un badge et qui identifie quelles sont les compétences validées, l’identité du bénéficiaire et celle de l’émetteur. Tout cela de manière sécurisée dans la blockchain ou dans le format Open Badge. Le premier bénéfice de ces technologies est naturellement la sécurisation très forte des données et la dimension inaltérable de la preuve. C'est la fin des « faux » qui constituent une véritable plaie pour l’entreprise et ses services RH.
Mais la forte valeur ajoutée est avant tout pour le collaborateur et l’entreprise. Le collaborateur apprécie de voir ses compétences valorisées par son employeur. 47 % de leurs titulaires les font rayonner sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook…), ce qui contribue également à valoriser la marque employeur de l’entreprise. La preuve n’est plus à faire : une entreprise qui forme et qui reconnaît les compétences de ses collaborateurs est une entreprise attirante ! Les micro-credentials offrent également une nouvelle manière, nettement plus dynamique, de piloter les compétences ; en particulier, la cartographie des talents de l’entreprise se dessine au fur et à mesure que les open badges ou les micro-credentials se délivrent.
Quelle est la valeur des Micro-Credentials et des Opens Badges ?
Si la valeur d’une certification interne fait parfois débat, encore faut-il s'entendre sur ce qui crée de la valeur dans une certification… 4 éléments entrent en ligne de compte. Le premier est totalement immatériel et impalpable, il s’agit du ressenti qu’a l’individu lorsqu’il reçoit une preuve de validation de ses compétences : un tel se sentira hautement valorisé quand un autre n’y trouvera pas grand intérêt. Le taux de publication sur les réseaux sociaux déjà mentionné (47 %) donne une première indication de ce ressenti : un certifié sur deux est fier d’afficher ses micro-credentials.
Il existe trois autres paramètres, très factuels, qui créent de la valeur. D’abord, la qualité de l’évaluation : la micro-certification sera considérée comme d’autant plus légitime que l’évaluation sera pertinente en regard des compétences validées. Ensuite, la véracité de la preuve est essentielle : un badge ou un certificat facilement falsifiable apparaîtra comme peu crédible. Enfin, le foisonnement et le rayonnement viendront accroître la valeur de cette approche : plus la certification sera répandue et visible, plus elle suscitera d’intérêt. Les premiers bénéficiaires du TOEIC y voyaient-ils autant de valeur que ceux qui l’ont décroché ce matin ? La réponse est assurément non. Pourtant, le rayonnement de cette certification est tellement fort, qu’il a surpassé aujourd’hui la puissance d’un diplôme d’État.
Est-il compliqué de mettre en place les Micro-Credentials et les Open Badges ?
Les open badges correspondent donc à un standard ouvert que tout le monde peut utiliser. « Tout le monde »… cette expression cache une complexité technique qui nécessite une très bonne maîtrise informatique, sinon d’être informaticien. Pour bénéficier pleinement de la puissance de la micro certification, mieux vaut donc disposer d’une solution informatique gommant tous les aspects de cette complexité technique. Ces solutions techniques existent : les « MCS » pour « Micro Credential System », dont la montée en puissance est déjà irrésistible dans les entreprises anglo-saxonnes, sont généralement composés de 4 blocs fonctionnels. Passage en revue… Le premier, c’est celui qui permet de matérialiser les diplômes, badges ou certificats en format numérique sécurisé ; le 2ᵉ permet de faire rayonner les compétences des personnes certifiées, sur les réseaux sociaux et dans les cartographies des compétences internes à l’entreprise ; le 3ᵉ régit les processus de certification ; le 4ᵉ bloc fonctionnel vient enfin régir les évaluations grâce à des outils tels que les questionnaires aux apprenants, les grilles numériques complétées par un évaluateur en salle ou en situation de travail, voire des outils de type 360°. Un mot sur ces outils d’évaluation qui joue un rôle majeur dans les MCS : il arrive même qu’ils intègrent des fonctionnalités de surveillance à distance (proctoring).
C’est le portrait-robot de la plateforme Skilldy (Procertif) qui vient d’être ainsi tracé : les entreprises bénéficient aujourd’hui d’une solution française de très haut niveau pour mettre en œuvre leur micro-certification. Pour la découvrir, rendez-vous sur https://www.skilldy.io/
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